7.07.2006

Réchaud et popote

Eh oui, il faut bien amener de quoi faire chauffer les fameux bolinos, la soupe, le thé... Donc voici ce que j'avais amené, sachant qu'il manque la timbale et le couteau de mon partenaire.
  • Le réchaud : Nous avons acheté un réchaud de randonnée car nosu n'en possédions pas. C'est un très bon achat, il est simple à utiliser et très léger (86g). C'est un réchaud à vis Décathlon "pocket pocket" (24,90 euros). Il est vendu dans une bôite rigide et compact, c'est un réchaud facile à ranger. N'oubliez pas que dans l'avion il est interdit d'avoir dans ses bagages des bouteilles de gaz. Ce réchaud à vis est donc l'idéal puisque ses cartouches de gaz (de petites tailles) peuvent s'acheter dans tous les pays anglosaxons. Nous avions prévu 3 cartouches MSR (pour indication, une cartouche MSR 100 coûte 3,90 euros à Décathlon) pour le trajet mais nous n'en avons utilisé qu'une seule, elles ont une durée de vie assez longue. N'oubliez pas le briquet !
  • La popote : On en trouve des pas chères au "Vieux Campeur" (moins de 10 euros). A Paris les magasins sont situés rue des écoles. La mienne est composée d'un élastique, d'une casserole et d'une poele, d'une timbale, d'un manche, d'une fourchette et d'une cuillère à soupe.
  • Le couteau-suisse : Il ne faut pas l'oublier, il se révéle souvent être fort utile !

Les midges

Petits conseils pour lutter contre les méchants midges !!! Ils sont actifs dans les zones humides d'Ecosse de juin à septembre environ. Ce sont des armées de midges qui vous attaquent et qui vous piquent partout. Plaques rouges, démangeaisons... fuyez ces nuages de bestioles !

  1. Plantez la tente sur un terrain exposé au vent (les midges detestent le vent)
  2. Le soleil c'est bien certes... mais quand il pleut il n'y a pas de midges donc je vous conseille d'expérimenter la danse de la pluie... ;-)
  3. Achetez du produit anti-moustique pour la peau. Attention il faut qu'il soit à base de "deet". Je vous conseille celui qui est en photo ci-dessus : Insect Ecran pour adulte (13,05 euros en pharmacie). Il existe le même type de produit pour les textiles, nous ne l'avions pas et nous l'avons regretté : les midges sont tellement petits qu'ils ont traversé la moustiquaire de notre tente. Surtout ne faîtes pas l'impasse sur ces produits, ils sont indispensables. Ne prenez pas le risque de gâcher votre voyage.
  4. Les midges n'aiment pas la fumée et encore moins la fumée de nos fameux serpentins Baygon... A emporter donc dans vos sac à dos !

Journal de bord. Retour à Edimbourg.

Mardi 6 juin 2006 Nous avons plié ce matin de très bonne heure car nous n'avions pas vraiment le droit de camper sur le point de vue. Nous avons pris la direction du centre-ville car notre bus arrivait à 10H20 et nous ne voulions surtout pas le rater... Nous avons attendu plus de 2H30 sur une petite place qui s'ouvrait sur le port. La vue était assez jolie. C'est agréable d'observer une petite ville qui se réveille peu à peu. Nous avons petit-déjeuner à cet endroit et nous avons rencontré un américain de l'Oregon qui comptait rejoindre les îles Shetland, au nord de l'Ecosse. Le gars, plutôt bavard, nous a raconté plein de choses. Il a attaqué la journée en fumant clope sur clope et en ingurgitant 2L de Coca Cola. C'est un petit-déjeuner énergétique selon lui, qui lui donne la gniac toute la journée et dont il est devenu dépendant ! Il bossait comme réparateur et constructeur de meubles en bois. Il nous a même montré ses créations en photo... Il a dit à Iouri que de faire l'amour avec une française c'était comme une chanson alors qu'avec les allemandes c'était beaucoup plus brutal ! Et oui mesdames et mesdemoiselles, nous avons du succès à l'étranger ! Pour lui, la France c'est le pays de l'amouuuur et de la bonne bouffe. Il a même reconnu qu'aux States la nourriture n'était pas terrible. Il nous a ausis dit que G. Bush était un homme détestable, avide de fric et de pouvoir tout comme ses deux frères gouverneurs. Nous lui avons gardé son sac pendant qu'il allait retirer des sous. Le distributeur de billets lui a avalé sa carte bleue alors il nous a laissé en plan pendant un bon petit bout de temps. Enfin, on est tombé d'accord pour dire que la vie était chère ici, en Ecosse, et que les B&B étaient hors de prix. Après l'avoir salué et avoir acheté des cartes postales nous sommes grimpés dans le bus qui devait nous amener à Inverness. Il faisait super chaud dans le bus et nous ne sentions pas vraiment bon ce qui n'arrangeait rien... Pauvres passagers ! Le trajet a été terriblement long, nous avons essayé de dormir un peu quand même. Iouri n'était pas trop en forme, très fatigué. Heureusement que les paysages étaient superbes, cela nous a changé les idées. A Inverness nous avons pris un bus pour Edimbourg. Là encore nous avons du supporter une chaleur écrasante. Là encore, il n'y avait aucun moyen pour ouvrir les vitres. Un vrai sauna ! Iouri avait bien géré la situation car il avait calculé de quel côté il fallait se mettre pour ne pas se prendre le soleil dans la gueule ! Nous étions à la fois impatient d'arriver à Edimbourg mais aussi nostalgique de quitter cette région dont nous sommes tombés amoureux. Les heures sont passées très très très l e n t e m e n t... A Perth nous avons changé de chauffeur (assez spécial le chauffeur d'ailleurs...pas très fiable, un peu danegreux !). En rigolant nous nous sommes dit que peut être que Sophie ne serait pas chez elle quand nous arriverions et que nous nous retrouverions à la rue ! Arrivés à Edimbourg nous avons pris notre temps car nous savions que Sophie travaillait à Glasgow et donc qu'elle ne rentrait pas de bonne heure. Nous avons marché sur Princess Street et nous avons craqué pour un mac Fleury aux smarties... honte à nous d'encourager les fast food... Nous sommes arrivés chez Sophie et là : personne. En Octobre 2005 nous étions déjà venus chez eux et Sophie avait alors une voiture de fonction grise, une 307. Puisque nous n'avions pas vu la voiture garée aux alentours, nous en avons déduis qu'elle n'était pas rentré du boulot. Nous avons donc attendu devant l'appartement, assis sur le trottoir. Nous avons commencé à nous inquiéter, constatant qu'elle n'arrivait pas. Et si elle était resté dormir à Glasgow? Louis étant en France pour la semaine, nous étions véritablement coincé dehors avec notre argent et nos affaires de rechange DANS l'appartement... Nous avons attendu plus de 3H. Nous avons essayé de joindre Sophie depuis une cabine téléphonique mais nous avions un chiffre de trop dans le numéro de téléphone... pas de bol ! Nous avons réussit à joindre les parents de Louis en France mais Louis n'était pas avec eux... pas de bol ! La communication nous a bouffé trop de fric, nous étions dégoutés. Après être retourné chez Sophie nous avons constaté encore une fois qu'il n'y avait personne. Nous étions vraiment dans la mer**... Que faire? Où dormir? Avec quel argent? La carte bleue à Iouri pouvait nous dépanner mais cela voulait dire que pendant une semaine nous ne pouvions plus rien faire : pas de pubs, pas de sorties, pas de fish and chips, pas de patates garnies, pas de souvenirs, pas de bouffeeeee... la poisse !! Cela commençait vraiment a être inquiétant, les hotels et les B&B étaient hors de prix, il n'y avait pas de camping, le camping sauvage était impossible, et l'auberge de jeunesse du petit Futé était de l'autre côté d'Edimbourg... Nous avons commencé à nous faire des films, Sophie était resté à Glasgow ou bien elle avait eu un accident... Nous étions très inquiets. Nous avons mangé des sandwiches, il nous restait un peu d'argent, nous avons mangé devant les cinémas. Nous sommes revenus chez Sophie et Louis, toujours personne. Dépités nous avons décidés de prendre un hotels car nous ne voulions pas être séparés pour la nuit. En effet, à l'auberge de jeunesse, c'était des dortoirs avec les filles d'un côtés et les mecs de l'autre. Nous sommes allés boire un coup dans un pub en attendant... espérant toujours au fond de nous que Sophie allait apparaître d'un coup devant nous et nous sauver de cette galère ! Iouri est retourné vite fait voir si Sophie était revenue et miracle : il a croisé Sophie sur le chemin. La maman de Louis avait dit à son fils que nous étions arrivés à Edimbourg avec quelques jours d'avance. Louis avait téléphoné à Sophie et Sophie était sortie pour tenter de nous joindre depuis une cabine téléphonique. En fait, Sophie a changé de voiture de fonction et elle était au cinéma parce que l'appart' vide sans Louis ça lui donne le cafard ! Tout est bien qui finit bien ! Nous sommes rentrés soulagés et heureux !